Douce nuit

Texte du chant traditionnel "Douce nuit" réparti tout au long d'un album illustrant la Nativité.
    • ean
      9791036313301
    • genres
      Album
    • publié en
      2019
    • prix
      13,90 EUR
    • couverture
    • format
    • pages
      1 vol. (non paginé [36] p.)
    • langue
      Français
    Acheter ce livre sur

    découvrir

    Présentation par l'éditeur 

    Douce nuit, sainte nuit,
    Dans les cieux, l’astre luit.
    Le mystère annoncé s’accomplit.
    Cet enfant sur la paille endormi,
    C’est l’amour infini,
    C’est l’amour infini !

    Saint enfant, doux agneau !
    Qu’il est grand ! Qu’il est beau !
    Entendez résonner les pipeaux
    Des bergers conduisant leurs troupeaux
    Vers son humble berceau,
    Vers son humble berceau !

    C’est vers nous qu’il accourt,
    En un don sans retour !
    De ce monde ignorant de l’amour,
    Où commence aujourd’hui son séjour,
    Qu’il soit Roi pour toujours,
    Qu’il soit Roi pour toujours.

    Un chant traditionnel

    Le texte est uniquement composé des paroles du chant traditionnel "Douce Nuit" réparties sur tout l'album. Les paroles sont également regroupées sur une seule page en fin d'ouvrage. 

    L'album se termine par un court texte documentaire expliquant le contexte historique de ce chant : composé en 1818 par un prêtre autrichien, traduit de l'allemand, chanté à chaque veillée de Noël à la demande du roi de Prusse Frédéric Guillaume IV, ce chant populaire a été traduit en plus de 200 langues. 

    On raconte aussi que lors de la Première Guerre mondiale, le 25 décembre 1914, les soldats le chantèrent de chaque côté des tranchées. 


    Les récits fictifs ou documentaires sur la trêve de Noël y font généralement référence, notamment dans les témoignages des soldats dans Frère d'un soir de Géraldine Elschner : la 1ère strophe s'y trouve en allemand et en anglais.

    Marc Pasteger, dans son recueil Les plus belles histoires vraies de Noël paru aux éditions La boîte à Pandore, raconte l'origine de ce chant :


    Douce nuit doit beaucoup à des rats affamés.
    1817. Joseph Morh, jeune prêtre, est nommé vicaire coadjuteur à Obendorf, près de Salzbourg, en Autriche. L'année suivante, à l'approche de la fête de Noël, il se rend compte que l'orgue de l'église ne fonctionne plus car l'instrument, déjà ancien, a été rongé par les rats !

    Joseph réagit immédiatement et se dit qu'il lui faut créer un événement musical pour animer la messe de minuit. Il prend la plume et, à la hâte, compose un texte :
    "Douce nuit, sainte nuit,
    Tout repose endormi
    Seul un couple veille
    dans l'étable où sommeille
    Un enfant né pour sauver le monde".
    Joseph Mohr porte le fruit de ses cogitations à Franz Gruber, organiste et instituteur du village qui compose une mélodie avec la même rapidité.
     

    L'auteur raconte ensuite qu'en 1819, un homme restaure l'orgue, entend le chant, le ramène partout où il va : des routes d'Europe aux Etats-unis.

    La chanson fera le tour du monde et sera traduite en 44 langues (de l'allemand). C'est ce chant (chacun dans sa langue) que les soldats chantèrent lors des trêves de Noël de 1914 de part et d'autres des tranchées.

    Les illustrations

    Marie est habillée de bleu comme souvent dans l'iconographie religieuse, cependant, et c'est assez rare pour être souligné, les personnages sont la peau foncée y compris Joseph, Marie et Jésus. Celles des anges va du blanc au noir.
     

    En collège public ?

    Ce titre pourrait être classé dans les documentaires sur le christianisme.

    En fonction des projets pédagogiques, il pourrait par exemple être intégré dans différentes sélections :

    • les trêves de Noël de 1914,
    • en histoire de l'art, sur la diversité dans l'iconographie religieuse
    • les origines de Noël : païennes, religieuses, commerciales

    pages intérieures

    Loading...