1914. Dans le train qui le conduit au front, Célestin rencontre celui qui va devenir son meilleur ami, Katsuo. Français par son père, Japonais par sa mère et soldat par malheur, Katsuo l'initie à l'art des haïkus : « Les premiers poètes qui écrivaient des haïkus étaient toujours par monts et par vaux. L'avantage du haïku, c'est qu'il n'est pas encombrant... Ni pour la tête ni pour les poches ! » Aujourd'hui, pépé Célestin a 111 ans et se souvient...
Coup de cœur pour cet album qui permet de découvrir en "situation réelle" la construction des haïkus. En effet les 2 soldats sont plus attachés à la nature qu’à la guerre et de leurs observations naissent les haïkus ; or dans tous les livres documentaires que nous avons lus, les auteurs insistent sur le fait que les haïkus naissent de l’observation et sont le reflet d’un instant capturé. Nous avons trouvé que cet album qui mêle récit et poésie en était une belle illustration.
Cet album peut être proposé dès la primaire, nous l'avons également proposé en classe de 3ème.